Entre défi agronomique et engagement citoyen
Le futur des sols wallons se décide à la parcelle, mais interroge aussi chaque consommateur. Les engrais — qu’ils soient chimiques ou organiques — souhaitent tous soutenir la fertilité, à condition d’être employés avec discernement. Un sol vivant, c’est du vin et du pain de qualité, des paysages résilients, et une vraie dignité pour le métier d’agriculteur et de vigneron. La connaissance fine des impacts, l’innovation et la remise en question permanente sont aujourd’hui clés.
D’ici à 2030, la Wallonie vise une réduction de 20 % de l’usage global d’engrais azotés de synthèse (AWAC). Ce n’est pas un retour au passé, mais un mouvement vers une agriculture réellement durable, où chaque choix de fertilisation écrit l’avenir de nos terroirs.