Vinification : la dernière ligne droite
Des résidus dans la cuve, et le vin ?
Les résidus détectés dans les vins wallons restent dans la majorité des cas très faibles, souvent inférieurs au seuil de 0,01 mg/l (source : SPF Santé publique Belgique, rapport 2022). Mais des traces des familles de pesticides, notamment les triazoles ou les SDHI, ont déjà été retrouvées dans des analyses.
On sait que, même à très faible dose, certains résidus peuvent ralentir ou inhiber le travail de certaines levures ou bactéries lactiques lors de la fermentation malolactique, modifiant ainsi la palette aromatique finale (ex. : moins de notes beurrées, plus de rigidité acide).
Paradoxalement, des vins “nets”, sans défauts, mais parfois plus neutres aromatiquement, peuvent ainsi résulter d’un “verrouillage” microbien excessif lié aux pesticides.