Quels défis pour la Wallonie ? Entre ambition aromatique et contraintes agronomiques
Tout n’est pas rose : la Wallonie reste fragile face à certains bio-agresseurs (mildiou, botrytis), plus difficiles à gérer sans produits chimiques. La biodiversité est alors un atout, mais aussi un défi, qui contraint à repenser totalement la viticulture : densité de plantation, gestion de l’eau, diversité des cépages. Il n’est pas rare non plus que les vignerons doivent jongler entre impératif de rendement et ambition de complexité aromatique.
Autre enjeu : la commercialisation. Les vignerons wallons ont tout intérêt à mieux valoriser ce supplément de complexité aromatique, issu d’une gestion respectueuse de la nature, dans leur communication et auprès des consommateurs.
Enfin, la connaissance scientifique sur les interactions biodiversité/vigne/raisin reste en construction en Wallonie : il faudra croiser les observations empiriques au vignoble avec des analyses précises (aromatique, microbiote, profils de sol), pour convaincre au-delà des seuls convaincus.